De l'individu au collectif, devenir contributeur
Covoiturage, revente et achat de biens d’occasion, dons, partage d’information et de connaissances : les pratiques collaboratives se développent depuis quelques années ; de nouveaux usages apparaissent, d’autres se démocratisent, esquissant pour certains une société plus contributive. Mais pour quelles raisons une personne décide-t-elle d’échanger, de partager quelque chose ? Pourquoi d’autres ne le font pas ? Comment alors diffuser cette culture du partage et rendre accessible ces usages à l’ensemble des acteurs d’un territoire ? Plus largement, ces pratiques collaboratives sont-elles seulement une évolution des formes de consommation ou esquissent-elles de nouvelles formes d’implication, renforçant ainsi les capacités d’agir individuelles et collectives ?
Synthèse de l'axe 1 : ""
"Pourquoi coopérer ? Quels sont les freins et leviers pour développer les pratiques collaboratives ? Quelles compétences individuelles et collectives sont enjeu ? Comment favoriser une culture de la coopération ?
C’est autour de ce passage vers des pratiques collaboratives « De l’individu au collectif, devenir contributeurs ? Que nous avons élaboré quelques propositions que nous allons développer ici. Il ne s’agit pas d’une étude qui se voudrait exhaustive, bien des points demandent à être discutés, complétés. Il s’agit ici d’une contribution liée au projet Domino pour illustrer les compétences liées à la coopération et ce qui pourrait aider à leur développement."
Bibliothèque
Articles
- Chignard S. "Mais pourquoi contribue-t-on ?", blog Date | En ligne, publié le 22.11.2012
- Guillaud H., "OpenData (3/3) : Et les gens ?",Internet Actu | En ligne, publié le 16.07.2013
"Internet ne nous rend pas seul (...). Mais en quoi nous aide-t-il à coopérer entre nous ?"
"Et si, plutôt que de partir de technologies, on prenait comme point de départ, et de focale, les gens ? Et si l’innovation considérait les gens, non pas comme des cobayes futurs consommateurs, mais comme des coconcepteurs futurs coproducteurs, et coparticipants ? Trente ans après les utopies communautaires des années 70, l’innovation technologique fait dans le social, et tente, de nouveau, de changer les gens, pour changer la vie."
"Soit nous prenons conscience que nous "consommons" avant tout pour mimer l'autre, pour lui ressembler tout en pensant être différent, sans être attirer par l'objet du désir et nous "changeons de niveau"; soit nous continuons à rester prisonnier de notre désir mimétique et les "nouvelles" économies n'apporteront quasiment rien. Pour "changer de niveau", il faut d'abord avoir conscience du désir mimétique. Et là, arrive le blockchain …"